Nous le savons, depuis le début de la crise sanitaire, de nombreux lieux dits « non-essentiels » ont dû fermer leurs portes au public. Les restaurants, bars, commerces, acteurs du milieu culturel et bien d’autres doivent aujourd’hui se battre pour garder leur activité ouverte. Avec « Rennes, on t’écoute » je vous propose chaque semaine des interviews exclusives des personnes qui représentent ces lieux, et qui sont, pour la majorité d’entre nous, essentiels à notre vie culturelle et sociale. Ils nous partagent leur expérience, mais aussi leur vision future pour leur activité.
Aujourd’hui, je vous propose l’interview de Mélanie Frankel, créatrice de Natural Boutique située 6 Rue de Rohan à Rennes.
Retrouvez Natural Boutique : Adresse : 6 Rue de Rohan, 35000 Rennes
Bonjour, pouvez-vous vous présenter ainsi que « Natural Boutique » ?
Je m’appelle Mélanie, je vais bientôt avoir 30 ans et après avoir fait des études de commerce en France et à l’Etranger, j’ai repris la direction de la boutique de cosmétiques et senteurs maison rue de Rohan à Rennes il y a 3 ans. J’ai modifié l’activité en me concentrant sur des produits sains pour la personne et l’environnement et j’en ai profité pour changer l’enseigne.
Natural Boutique valorise et propose des produits naturels et biologiques de qualité de différentes marques, principalement Françaises avec des packagings respectueux de l’environnement (rechargeables ou/et biodégradables). Deux grandes catégories de produits s’offrent aux clients : les cosmétiques et les senteurs maison.
Comment se porte votre activité depuis le premier confinement en mars dernier ?
Le confinement, évidemment nous a porté préjudice dans la mesure où il nous a conduits à fermer 3 mois en 2020. Cependant, le changement d’activité porte ses fruits et Noël a été particulièrement bien fréquenté avec une clientèle qui nous est restée fidèle et nous a bien soutenu et qui s’est étoffée.
Quelles sont les difficultés dont vous avez rapidement dû faire face ?
Payer les charges fixes malgré la fermeture de la boutique : loyer, abonnements divers comme le téléphone, l’électricité, internet etc. Les aides n’ont pas suffit à combler l’ensemble de ces charges.
Avez-vous mis des moyens en place pour continuer d’exercer votre activité ?
Oui, j’ai mis en place le click & collect et j’ai aussi développé mon site internet.
Comment vous vous portez actuellement ?
Au niveau de la boutique, tout va bien sauf que nous sommes maintenant confrontés à la fermeture avant 18h en raison du couvre-feu. On constate qu’à partir de 17h, les rues se vident, ce qui entraine évidemment une perte de chiffre d’affaires non négligeable et sans compensation.
Psychologiquement, c’est un peu dur car on ne sait pas où on va. Nous n’avons aucune information à l’avance. On nous annonce des fermetures du jour au lendemain. Il faut comprendre que la gestion des stocks est en conséquence compliquée sans compter que nous devons faire face comme je l’ai dit précédemment, à des charges incompressibles.
Heureusement, j’ai une clientèle très sympathique, compréhensive et fidèle.
Avez-vous des projets pour les mois à venir ?
Oui. Dans la mesure où cette pandémie se termine espérons le assez vite, j’aimerais ouvrir d’autres boutiques sur la région Bretagne.
Merci Mélanie pour cette interview ! Pour ma part je vous retrouve jeudi avec la publication d’un nouvel épisode de Rennes, on t’écoute ! À bientôt et portez-vous bien.